"J'aimerais bien que tu voies cet homme (Directeur de l'hydro) car il m'a paru embêté du trop grand nombre de sollicitations et il défend son école contre l'invasion d'un tas de types qui de fait avaient mis carrément de côté la marine marchande. Si vous étiez resté 2 ou 3 ça aurait très bien marché mais ça lui déplait de prendre des T'V d'office et des flottards en tas."
Cette lettre du 18 décembre 1942 est la dernière de ce lot. Jean rentre à Bordeaux. Ira-t-il dans une école de marine marchande à la rentrée 43 ?
Il semble que non.
"Un coup de sonnette énergique. Une porte qui s'ouvre. Un superbe officier de marine se précipite dans nos bras : mon frère Jean dont nous étions restés sans nouvelles depuis deux ans qu'il bourlinguait à travers les mers, notamment celle du Nord, dans les rangs des Forces navales française libres" André Mandouze Mémoires, d'outre-siècle, Viviane Hamy, 1998, p.154
Lettre d'Alice Mandouze à Jean Mandouze, Vendredi 18 décembre 1942, 1 page recto/verso.