"Ne t'en fais pas pour le travail, je connais la valeur des hommes [...] J'ai encore trop de cette rancune pour me laisser prendre par les chefs et les patrons. [...] Dans les usines, on fait travailler 54 heures pour remplacer ceux qui partent et on parle de 60 heures ! On nourrit le personnel très très copieusement [...] et tout cela enlève au ravitaillement."
" Dans notre vie tous les efforts tendent à manger car il n'y a vraiment rien. Dans ce domaine, nous sommes bien contents de ton régime alimentaire. Avec la meilleure volonté du monde, il serait impossible ici de te donner quelque chose d'approchant. On se nourrit uniquement de bolsang et de tête de baudroie avec raies."
Il y a des partisans de Poulet mais il y en a davantage qui le critique sévèrement [...] Je me rappelle l'avoir vu une fois à la tête d'un orchestre [...]
Quant à Thill, c'est l'homme des disques. Nous l'avons entendu à la TSF dans "Que cette main est froide", on pensait à toi.
Lettre d'Alice Mandouze à Jean Mandouze du vendredi 23 octobre 1942? 9h30, 4 pages recto verso 15x19cm.