Lundi 30 novembre 1942

"La vie est une lutte. Il faut lutter en marin et sans sabordage si possible. Actuellement, la vie de nos jeunes hommes, les vrais, est notre seule fortune."

Sabordage de la flotte à Toulon

Sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre (musée de la marine)
Sabordage de la flotte à Toulon le 27 novembre (musée de la marine)

 

" Tu dis que nos bateaux auraient pu servir à de vaillantes choses. Peste ! Qu'est ce qu'il te faut ? ...Savoir qu'on n'a plus que ces bateaux comme capital et l'engloutie pour ne pas le voir  aux ennemis n'est ce pas la suprême gloire ? ...La marine française a gagné car elle est invaincue."

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Que faire après le sabordage ?

Titres de la presse du 28 et 30 novembre 1942
Titres de la presse du 28 et 30 novembre 1942

" ta phrase : " avec cette triste espèce d'humanité il n'y a qu'une chose à faire : se battre, vaincre ou mourir." Ne t'y trompes pas. La première chose à faire est de ne pas mourir sans avoir vaincu et c'est là tout le devoir.. Il faut éviter de tomber dans la gueule du loup...Il ne faut pas s'engager à l'aveuglette dans quelque légion où on ne rejoint point l'Afrique mais l'Est.


Photo de l'entête de la lettre
Photo de l'entête de la lettre

La lettre est datée du 30 septembre.

Alice Mandouze camoufle le courrier.


Lettre d'Alice Mandouze à Jean Mandouze du 30 novembre (indication 30 septembre), 9 heures, 4 pages recto-verso, 15x19 cm, la lettre porte des traces de brulures.